La rentrée québécoise au grand écran
Nous ne sommes qu’au début du mois de février et déjà six fictions québécoises ont pris l’affiche en salle en 2017 (Père fils thérapie!, Mes nuits feront écho, Nelly, Maudite poutine, Louise en hiver, Ceux qui font la révolution à moitié ne font que se creuser un tombeau). Le Cyclotron d’Olivier Asselin s’ajoutera à cette liste au cours des prochains jours. Si l’on jette un œil aux mois de mars, avril et mai, quels sont les autres productions locales qui atterriront sur nos écrans? Voici un bref portrait des œuvres de fiction, fort variées et souvent coproduites, prévues au programme.
Ça sent la coupe : Réalisée par Patrice Sauvé et avec Louis-José Houde dans le rôle principal, cette comédie romantique sur fond de saison de hockey est l’adaptation du roman de Matthieu Simard.
Iqaluit : Film de Benoît Pilon dont l’action se situe dans le village nordique du même nom où un personnage joué par Marie-Josée Croze se voit dans l’obligation de se rendre au chevet de son conjoint (François Papineau) gravement blessé.
Tuktuq : Signé Robin Aubert, ce long métrage dépeint un récit kafkaïen se déroulant lui aussi dans un village du Grand Nord québécois.
Ballerina : Film d’animation enjoué et ludique, coproduit avec la France, qui nous transporte dans le Paris de la fin du XIXe autour du rêve d’une jeune fille de danser à l’Opéra de Paris dans Casse-noisette. (la sortie est devancée au 24 février)
L’autre côté de novembre : Drame identitaire écartelé entre le Québec et le Liban, avec Arsinée Khanjian (l’épouse et muse d’Atome Egoyan), Marc Labrèche et Pascale Bussières, endossant tous l’uniforme de neurochirurgiens.
Un jour mon prince : Comédie romantique coproduite autour du mythe du prince charmant et replacée dans le contexte d’aujourd’hui avec deux fées (Sarah-Jeanne Labrosse, Mylène Saint-Sauveur) envoyées en mission à Paris.
Y’est où le paradis: Denis Langlois (L’Énigme James Brighton) nous offre un film sur un frère et une sœur, déficients intellectuels, faisant face au décès de leur mère. Avec Maxime Dumontier et Marine Johnson.
Le Problème d’infiltration : Le « Robert Morin nouveau » met en scène un personnage, joué par Christian Bégin, qui a tout pour être heureux, mais qui verra son bonheur se fissurer peu à peu.
X Quinientos : On suit dans cette coproduction entre le Canada, la Colombie et le Mexique, la destinée de trois personnages en deuil qui entreprennent une véritable métamorphose physique.
Un sac de billes : Autre coproduction avec la France, réalisée par Christian Duguay, racontant les aventures de deux jeunes frères juifs livrés à eux-mêmes dans la France occupée. Sortez vos mouchoirs!
C’est le cœur qui meurt en dernier : Adaptation d’un roman éponyme de Robert Lalonde, ce drame réalisé par Alexis Durand-Brault marque le retour au grand écran à titre d’actrice de Denise Filiatrault.
Et au pire, on se mariera : Léa Pool adapte le fort et puissant roman de Sophie Bienvenu portant sur une adolescente éperdument et innocemment amoureuse.
Bon Cop Bad Cop 2 : Les premières images du film nous donnent à penser que ce deuxième opus, mettant toujours en scène les enquêteurs joués par Patrick Huard et Colm Feore, aura du panache et proposera de l’humour de situation à volonté. Les propriétaires de salle salivent déjà.
Enfin, d’ici juin, les productions françaises et américaine, Demain tout commence (Antoine Bertrand), Réparer les vivants (Anne Dorval, Monia Chokri) et The Bleeder (Philippe Falardeau) mettront elles aussi en évidence le talent d’ici, devant ou derrière la caméra. À suivre!