Grande et fort belle nouvelle pour la région et pour les artisans du milieu du cinéma d’ici. Ce n’est pas un, ni deux, mais bien trois films de fiction qui seront tournés à Québec cet automne. De mémoire, il s’agit d’une première, d’autant plus que les récents longs métrages filmés dans la Capitale étaient des projets « montréalais » pilotés par des réalisateurs qui s’arrêtaient quelques jours dans la région pour y capter quelques scènes comme ce fut le cas pour 1987, Le Mirage ou Paul à Québec.
Voici en résumé les trois projets, tous dotés d’un budget plutôt modeste pour des longs métrages, et qui devraient sortir en salle en 2016 si tout se passe bien.
Desperado, réalisé et scénarisé par Richard Angers (Chambre no 13) et mettant en vedette Marc Messier. Résumé : Adrien, un solitaire d’âge mûr, se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment et se fait enlever par deux jeunes qui se sont sérieusement mis dans le pétrin. Commence alors pour ce trio improbable un voyage tumultueux, où chacun sera forcé de révéler sa vraie nature.
Feuilles mortes, coréalisé par Thierry Bouffard, Steve Landry et Édouard Tremblay, film choral d’anticipation mettant en vedette Roy Dupuis. Résumé : Chassé-croisé de trois histoires se déroulant au Québec à la suite d’un effondrement économique total. Le Québec rural est à l’image de l’Ouest sauvage du 19e siècle. En dehors des villages vivant en autarcie, l’anarchie règne et les régions sont devenues des no man’s land où prolifèrent des communautés d’exclus et de bandits de grand chemin. Trois personnages aux buts différents verront leurs destinées s’entrecroiser.
Wildwoods, réalisé par Samuel Matteau et adapté du roman Haine-moi de Paul Rousseau. Le film mettra en vedette Théodore Pellerin, Noah Parker et Claude Robinson. Résumé : L’histoire de TV et Samu, des ados de 15 qui fuguent de leur banlieue aisée de Sillery et qui se font initier à la rue par une bande d’orphelins.
Je reviendrai évidemment sur ces différents tournages dans quelques semaines car nul besoin de souligner à quel point il fera bon entendre à Québec cet automne les mots «silence, moteur, action! »