Pour finir l’année en beauté, je me devais de partager mes coups de cœur et de rappeler les succès cinématographiques qui ont marqué l’année 2016. Voici mon top 5 de l’année, suivi de plusieurs mentions concernant des œuvres qui méritent d’être vues ou revues, en salle ou à la maison (VSD, DVD).
1- La La Land : Beau, beau, beau! Une comédie musicale romantique, nostalgique, réussie et assumée, qui nous ramène à l’essence même du cinéma hollywoodien, celle des frissons, du gars des vues qui arrange tout. Et en plus, le réalisateur, avec ses jeux de caméras, son plan-séquence initial, sa direction artistique et d’acteurs, démontre un sens de la cinématographie des plus remarquables.
2- Elle : Le film dérangeant de l’année, qui ne peut faire l’unanimité, mais qui met en scène la meilleure actrice au monde, Isabelle Huppert, dans un rôle de femme troublée qui lui va comme un gant.
3- Manchester by the Sea : Que dire de plus sinon que d’ajouter ma voix à toutes celles qui ont été subjuguées par le jeu de Casey Affleck et qui ont versé une larme en milieu de film. Un drame intime irréprochable.
4- El Club : En janvier 2017, nous verrons en salle les deux plus récents films du Chilien Pablo Larraín, Jackie (sur madame JFK), et Neruda (sur Pablo le poète). Il ne faudrait pas oublier que voilà moins d’un an, le cinéaste sortait son film le plus âpre, un récit qui revisitait la thématique des prêtres pédophiles. Une œuvre troublante et déchirante.
5- Le Fils de Saul : Ce drame hongrois, se déroulant dans un camp de concentration nazi, fut l’une des révélations de l’année. Une production étonnante, tournée de façon anxiogène et dotée d’un mixage sonore (bruitage) aussi efficace qu’essentiel.
En rafales : Parmi les autres sorties qui m’ont marqué, et ce, pour différentes raisons, il y a The Revenant (fabuleuse mise en scène) et Moonlight (fabuleuse distribution). Du côté québécois, il y a King Dave pour la virtuosité de sa mise scène, un plan-séquence hallucinant signé Podz et son équipe, puis Prank, film à petit budget, sorte de mélange entre Van Sant et Stéphane Lafleur, un « court » long métrage relatant le glandage estival de jeunes adolescents. Évidemment, il faut à nouveau souligner le succès obtenu à l’étranger par les longs métrages réalisés par Dolan, Vallée et Villeneuve.
Côté humour, Hail, Caesar! des frères Coen m’a franchement fait rigoler et côté direction artistique, High-Rise m’a littéralement soufflé. Deux films anglophones autour de jeunes adolescents m’ont aussi fortement ému : Sing Street et Sleeping Giant. Côté peur, The Witch et 10 Cloverfield Lane m’ont fait frissonner à souhait et enfin, Rogue 1 et Doctor Strange m’ont un peu, et fort heureusement, réconcilié avec les blockbusters américains.
Sur ce, il faut avouer que cette fin d’année est franchement emballante au cinéma. L’offre en salle est abondante, de qualité, et propose des films en tous genres, des œuvres intelligentes et de toutes provenances. Il faudrait, à ce titre, mentionner qu’en dehors des réalisations profitant d’une belle couverture médiatique, d’autres plus discrètes méritent qu’on s’y attarde, notamment le documentaire Roger D’Astous, Médecin de campagne, Le Fils de Jean et Nocturnal Animals.
D’ici le premier janvier, je vous invite à me faire part de VOS coups de cœur et je nous souhaite une fort belle année cinéma 2017. Comme cadeau des Fêtes, voici le lien de visionnement, dans son intégralité, de Brice de Nice 3. Amusez-vous bien avec cette blague de Jean Dujardin!
Vive Brice THE NICE !