Pendant que Lego Batman le film et John Wick 2 prendront d’assaut en février les « écrans pop-corn », de nombreux longs métrages seront lancés en ayant comme but de nous faire sentir le cœur joyeux, de nous bouleverser d’émotion ou encore nous divertir intelligemment. Sans être snob (le premier John Wick était réussi dans le genre), voici ma sélection personnelle des dix films à voir au cours du mois le plus court de l’année.
Ceux qui font les révolutions à moitié n’ont fait que se creuser un tombeau : Quel titre! On parle ici d’un film radical, engagé, unique. C’est du moins la rumeur qui court sur ce deuxième long métrage réalisé conjointement par Mathieu Denis et Simon Lavoie, et ce, après le singulier Laurentie. De jeunes acteurs interprètent les quatre personnages principaux au cœur de ce drame portant sur l’après printemps érable. Date prévue de sortie en salle : 3 février.
Rings (Les Cercles) : Une suite (troisième volet américain) que les amateurs de films d’horreur n’attendaient plus. Le premier est resté en mémoire longtemps avec ses scènes cauchemardesques. Tellement, que nous sommes nombreux à avoir vu par la suite l’original japonais pour mieux comprendre le phénomène Ring. Fuyez! La terrifiante Samara est de retour. Date prévue de sortie en salle : 3 février.
Le Cyclotron : Olivier Asselin ne fait pas les choses comme tout le monde. Son cinéma est éclaté, détonnant et souvent porté par un humour fort délicat, souvenons-nous de La Liberté d’une statue ou bien d’Un capitalisme sentimental. Sa nouvelle création se déroule autour de la mécanique quantique, de Nazis et de scientifiques dans un train, en pleine Seconde Guerre mondiale. La curiosité du mois assurément. Date prévue de sortie en salle : 10 février.
Le Client : Aménageant dans un nouveau logement, un couple voit son quotidien perturbé par la visite du client d’une prostituée qui habitait les lieux auparavant. Mis en scène par le cinéaste iranien Asghar Farhadi, à qui l’on doit Une séparation, Le Client propose une autre histoire psychologiquement tordue, brillamment scénarisée et qui porte à réflexion. Date prévue de sortie en salle : 10 février
The Great Wall (La Grande Muraille) : Autant ses drames intimistes que ses grandes fresques historiques sont toujours fort attendus par les fans du cinéaste chinois Zhang Yimou (Vivre, Héros). Sa plus récente œuvre est à saveur aussi épique que fantastique et a comme but de connaître un succès à l’international. C’est pourquoi vous y trouverez une légion de créatures fantastiques et aussi un acteur du nom de Matt Damon. Date prévue de sortie en salle : 17 février.
L’Odyssée : Fort belle idée que de nous présenter, enfin, un film sur la vie du commandant Cousteau, célèbre pour ses images sous-marines tournées à travers le monde. L’intérêt pour ce biopic est également de mieux comprendre les relations houleuses que l’explorateur, incarné par Lambert Wilson, a entretenues avec l’un de ses fils joué par Pierre Niney. Date prévue de sortie en salle : 17 février.
Toni Erdmann : Voici un OVNI allemand qui a séduit la presse internationale à Cannes l’an passé. Cette comédie absurde sur le bonheur semble étrange au plus haut point. Pourtant, de façon unanime, on a souligné la belle irrévérence du personnage principal qui tente désespérément, en prenant les traits d’un personnage loufoque, d’humaniser sa fille devenue une carriériste rigide et froide. Date prévue de sortie en salle : 17 février.
A Cure for Wellness (Cure de bien-être) : Un jeune cadre part à la recherche de son patron, disparu dans un centre de santé en Suisse. Sur place, on lui diagnostique une étrange maladie affectant tous les patients de l’institut. Son cauchemar ne fait alors que commencer. Gore Verbinski est aux commandes de ce thriller angoissant et délirant. Date prévue de sortie en salle : 17 février.
Ça sent la coupe : Louis-José Houde devient dans ce long métrage un passionné de hockey qui remet sa vie en question au moment où sa blonde le quitte. Adaptation du roman à succès de Matthieu Simard, cette comédie dramatique signée Patrice Sauvé (La Vie, la vie) cible définitivement les 25-45 ans vivant les aléas du célibat et de la quête amoureuse. Date prévue de sortie en salle : 24 février.
Une vie : Ses deux films précédents, La Loi du marché et Quelques heures de printemps, étaient tous deux formidables. Avec Une vie, Stéphane Brizé embrasse la Normandie du XIXe siècle pour mieux adapter Maupassant, braquant sa caméra sur Jeanne, un personnage féminin fascinant, au cœur d’un récit que ne renierait pas Flaubert ou Thomas Hardy. Date prévue de sortie en salle : 24 février.